Mercredi, le ministre Bek a rencontré des représentants du monde universitaire, y compris la police et le ministère de l’Intérieur, afin de discuter des mesures possibles. Parmi les thèmes prioritaires figure la réglementation des bagages que les étudiants et les employés peuvent apporter dans les établissements scolaires.
« Nous allons par exemple déterminer quels bagages les élèves et les employés peuvent apporter à l’école », a déclaré M. Bek. Il a également mentionné qu’ils avaient discuté d’une formation plus intensive en matière de sécurité, ainsi que de la recherche de ressources financières pour la mise en œuvre de ces mesures.
Lors de la conférence de presse, le ministre a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a souligné la nécessité de prendre des mesures préventives pour minimiser les risques. Dans le même temps, il a été annoncé qu’un nouveau groupe de travail serait créé pour réviser la législation actuelle relative à l’environnement scolaire. L’objectif est non seulement d’améliorer la sécurité immédiate, mais aussi de développer des stratégies à long terme qui tiendraient compte des risques potentiels liés aux personnes directement associées à l’école.
La rectrice de l’université Charles, Milena Králíčková, entre également en scène et souligne la nécessité d’analyses approfondies pour une mise en œuvre efficace des mesures de sécurité. Elle indique que les facultés pourront choisir les mesures de manière indépendante, en fonction de leurs besoins et circonstances spécifiques. Selon elle, aucune faculté ne prévoit actuellement d’installer des portiques de sécurité, et la communauté universitaire penche plutôt vers des formes alternatives de sécurité.
La discussion ne s’est pas limitée aux représentants du monde de l’éducation et des forces de sécurité. La Conférence tchèque des recteurs s’est également penchée de manière intensive sur la question de la sécurité dans les établissements d’enseignement supérieur. La rectrice Králíčková, qui a participé à la réunion, a présenté les outils susceptibles d’améliorer la situation, notamment les systèmes de communication de crise.
Dans l’ensemble, on peut dire que le ministère de l’Éducation et les institutions concernées travaillent d’arrache-pied pour améliorer la sécurité dans les écoles. Les résultats et les recommandations de ces réunions auront une influence décisive sur l’orientation future de la politique de sécurité dans les établissements d’enseignement.
Source : iDnes.cz