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Úterý, 7. října 2025

Les Tchèques paient cher leur électricité, selon Eurostat. Un analyste voit une amélioration à l’horizon.

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PRAGUE – Les prix de l’électricité pour les ménages tchèques sont élevés par rapport à la moyenne européenne, comme le confirment les dernières statistiques d’Eurostat, qui classent la République tchèque au cinquième rang des pays les plus chers de l’UE, bien au-dessus de la moyenne de l’Union. Cependant, l’analyse de la société de conseil tchèque ENA montre une tendance plus optimiste pour l’avenir, selon laquelle les prix tchèques, d’après les tarifs actuels, sont déjà inférieurs à la moyenne européenne.

La différence entre les résultats des deux comparaisons s’explique par leur méthodologie différente. Alors qu’Eurostat inclut également les contrats plus anciens et plus coûteux, reflétant ainsi mieux les dépenses actuelles, ENA travaille avec les prix actuels et rend mieux compte de l’évolution future. L’analyste Jiří Gavor de l’ENA confirme que, après conversion en parité de pouvoir d’achat, l’électricité en République tchèque reste l’une des plus chères.

Selon M. Gavor, le prix élevé en République tchèque est dû non seulement au prix de l’électricité elle-même, mais aussi, dans une large mesure, aux frais et taxes réglementés élevés. Contrairement aux pays voisins (Allemagne, Pologne, Slovaquie, etc.), où les États prennent souvent en charge les redevances pour les énergies renouvelables (ER) à partir du budget, en République tchèque, cette redevance est répercutée sur les factures des clients. « La République tchèque est extrêmement libérale, nous évoluons dans un environnement très fortement axé sur le marché », explique M. Gavor. Selon lui, le transfert de la taxe sur les SER vers le budget de l’État ou la réduction de la TVA, qui est de 21 % en République tchèque, alors qu’elle est nettement inférieure dans certains pays de l’UE, pourraient contribuer à faire baisser les prix.

Malgré les taxes et les redevances élevées, M. Gavor voit une lueur d’espoir pour les années à venir, en particulier en 2026 et 2027. En effet, on s’attend à une augmentation significative de la capacité mondiale des terminaux d’exportation de GNL, ce qui devrait faire baisser les prix du gaz et, par conséquent, de l’électricité. « J’espère que s’il y a une augmentation des prix, elle ne sera pas dramatique. Mais surtout, je crois que les changements chocs que nous avons connus en 2022 et 2023 sont désormais derrière nous pour de longues années », conclut M. Gavor.

(Source : Seznam Zprávy, Eurostat, ENA)