Prague – Depuis plus de deux décennies, l’Union tchèque pour la protection de la nature (ČSOP) achète et protège systématiquement des sites naturels précieux dans toute la République tchèque. Grâce à ce travail acharné, 207 hectares de zones humides ont pu être préservés, jouant un rôle irremplaçable dans la résilience du paysage face aux changements climatiques. Ces vastes zones peuvent retenir plus de 1,8 milliard de litres d’eau et réduire chaque année la présence de dioxyde de carbone dans l’atmosphère de plus de 1 000 tonnes. C’est précisément en raison de ces capacités uniques que le groupe Veolia s’est activement engagé dans la protection des zones humides par le biais de son fonds de dotation, qui a déjà contribué à leur sauvegarde à hauteur de plus de 11 millions de couronnes.
Les experts considèrent les zones humides comme l’un des écosystèmes les plus précieux de la planète, comparable en importance aux forêts tropicales humides, par exemple. Bien qu’ils ne couvrent qu’environ 1,5 % du territoire tchèque, leur fonction est essentielle pour le paysage. Ils servent de réservoirs naturels d’eau, abritent de nombreuses espèces végétales et animales rares et contribuent de manière significative à la réduction de la concentration de CO2 dans l’atmosphère. « Les zones humides sont des lieux où l’eau se repose. En période de sécheresse, elles aident les plantes et les animaux, refroidissent le paysage et, pendant les inondations, retiennent l’eau, protégeant ainsi les zones habitées », explique Jan Moravec, directeur adjoint du bureau des programmes spécialisés du ČSOP.
La capacité des zones humides à retenir l’eau est vraiment extraordinaire. Chaque mètre carré de zone humide peut contenir jusqu’à 900 litres d’eau. Au total, les 207 hectares de zones humides protégées représentent une capacité de rétention de plus de 1,8 milliard de litres d’eau. Pour vous donner une idée, ce volume correspond à près de 750 piscines olympiques ou au contenu de 3,726 milliards de bouteilles en PET d’un demi-litre qui, empilées les unes à côté des autres, formeraient une chaîne presque deux fois plus longue que la distance entre la Terre et la Lune. Ce volume est également supérieur de 13 % à celui de la mer de Karviná, une zone de loisirs très prisée dans la région de Moravie-Silésie.
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Outre la rétention d’eau, les zones humides ont pour autre avantage essentiel leur capacité à absorber le dioxyde de carbone. Les 207 hectares mentionnés ci-dessus capturent plus de 1 000 tonnes de CO2 par an, ce qui correspond aux émissions de plus de 500 voitures particulières parcourant 20 000 kilomètres par an. C’est précisément cette capacité, associée à leur importance pour la rétention d’eau, qui a incité le groupe Veolia à soutenir la préservation des zones humides par le biais de son fonds de dotation.
« La préservation des zones humides et les projets similaires vont de pair avec la modernisation et la décarbonisation de nos installations énergétiques, grâce auxquelles nous réduisons considérablement le volume des émissions nocives dans l’atmosphère », explique Kamil Vrbka, directeur régional de Veolia Energie ČR pour la Moravie. L’entreprise, qui compte parmi les plus grands fournisseurs d’énergie du pays, investit massivement dans l’abandon du charbon. À Krnov, par exemple, elle a réduit la part du charbon de 80 %, à Frýdek-Místek même de 100 %, et elle prévoit également des opérations entièrement décarbonées à Karviná et Ostrava. Au total, Veolia investira 20 milliards de couronnes dans la décarbonisation dans le cadre de son programme GreenUp.
La sablière de Lutyňská près de Dětmarovice, dans la région de Karviná, est un exemple de coopération entre le groupe Veolia et le ČSOP dans la région de Moravsko-Slezsko. Le fonds de dotation Veolia a contribué à la sauvegarde de ce site à hauteur de 600 000 couronnes dans le cadre du programme « Rendons l’eau à la nature ». « La nature et l’air dans la région de Karviná ont beaucoup souffert de l’extraction et de la combustion du charbon noir. Notre objectif est de changer la donne grâce à la décarbonisation et au soutien de projets naturels », ajoute Kamil Vrbka, précisant que l’installation de chaudières à gaz modernes est déjà en cours dans la centrale thermique de Karviná et que des travaux sont en cours pour mettre en service une chaudière multicombustible qui permettra de réduire les émissions de CO2 de 200 000 tonnes par an par rapport à la combustion du charbon.
Outre la revitalisation, l’achat et l’entretien des zones humides, le Fonds de dotation Veolia finance également les déplacements printaniers des amphibiens qui migrent vers les zones humides pour se reproduire. « L’une des nombreuses super-capacités des zones humides est de soutenir et de protéger la biodiversité de notre paysage. Les zones humides abritent un grand nombre d’animaux rares ou menacés, c’est pourquoi nous soutenons également les actions visant à installer des barrières le long des routes », a déclaré Vendula Valentová, directrice du Fonds de dotation Veolia, en référence à la protection des amphibiens contre la mortalité routière.
