Úterý, 7. října 2025

Le gouvernement allemand a publié les statistiques sur la criminalité

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Berlin – Le gouvernement fédéral allemand a publié sa réponse à l’interpellation du groupe parlementaire AfD concernant le « Tatverdächtigenbelastungszahl » (TVBZ), c’est-à-dire le nombre de suspects d’actes criminels pour 100 000 habitants d’un groupe de population donné. Les données de la statistique criminelle de la police (PKS) pour l’année 2024, qui tiennent compte pour la première fois de l’évolution du nombre d’habitants, montrent des différences dans le taux de suspicion d’infractions violentes entre les citoyens allemands et certains groupes d’étrangers résidant de manière permanente en Allemagne.

Selon les données fournies par le gouvernement, la valeur TVBZ pour les crimes violents commis par des personnes de nationalité allemande est de 163 au total. En revanche, certains groupes d’étrangers affichent des valeurs nettement plus élevées. Par exemple, le TVBZ atteint 1 740 pour les personnes de nationalité syrienne, 1 722 pour les personnes de nationalité afghane et même 1 885 pour les personnes de nationalité marocaine.

Parmi les autres nationalités surveillées qui figurent parmi les dix nationalités les plus souvent soupçonnées de criminalité violente parmi les étrangers, on trouve les personnes de nationalité turque (TVBZ 538), roumaine (TVBZ 618), irakienne (TVBZ 1 606), polonaise (TVBZ 427), bulgare (TVBZ 884) et serbe (TVBZ 814). La nationalité ukrainienne affiche une valeur TVBZ de 443.

Šéf VW Blume připouští výrobu vojenských vozidel,

Dans sa réponse, le gouvernement fédéral a précisé la méthode de calcul. Les chiffres relatifs aux suspects se rapportent à l’année 2024, tandis que les données sur la population sont celles au 31 décembre 2023 (selon le recensement de 2022). Sont considérées comme « suspects sédentaires » les personnes résidant dans la commune, le district, le Land où l’infraction a été commise ou dans le reste du territoire fédéral. Les enfants de moins de huit ans ne sont pas pris en compte dans le calcul. Le gouvernement a également souligné que pour certains groupes ethniques ou d’âge, le nombre total d’habitants à partir duquel le TVBZ est calculé peut être nettement inférieur à 100 000, ce qui peut influencer l’interprétation des résultats.

Il convient également de souligner que le TVBZ concerne toujours les suspects d’infractions tentées ou commises. Selon le gouvernement, il convient de tenir compte, lors de l’interprétation de ces chiffres, du fait que « de nombreux demandeurs d’asile présentent de multiples facteurs de risque (par exemple, des perspectives d’avenir incertaines, la pauvreté, des expériences de violence) pour différents types d’infractions, en particulier les crimes violents et les délits contre les biens ».

Dans son interpellation, la fraction AfD a indiqué que la nouvelle méthodologie PKS permettait de comparer les taux de criminalité. Elle s’est intéressée à l’évolution du TVBZ pour certains délits et pour des groupes de population spécifiques. Les données publiées ouvrent ainsi le débat sur les facteurs influençant la criminalité et sur l’intégration des différents groupes de population en Allemagne.